BRUXELLES, le 12/06/2020.- Le deuxième niveau de la pyramide de validation pour les applications mobiles dans les soins de santé vient d’être déployé. Les applications au niveau M2 satisfont à toute une série de critères stricts en matière d’ICT et de protection de la vie privée et peuvent communiquer avec des applications numériques existantes dans le secteur des soins. Deux applications ont déjà reçu la validation M2, et la procédure est en cours pour trois autres.
Maggie De Block, ministre de la Santé publique : « Les applications peuvent constituer une énorme plus-value dans les soins mais il est impossible de savoir si chacune d’entre elles est fiable. C’est pour cette raison que nous avons créé à l’époque MHealth Belgium : cette plateforme octroie le « cachet de fiabilité » des autorités publiques aux applications fiables afin que les patients et les prestataires de soins puissent les utiliser en toute confiance. »
La pyramide de validation
Pour évaluer les applis et les autres applications mobiles, MHealth Belgium utilise une pyramide de validation qui comprend trois niveaux. Le première niveau a été activé l’année dernière. Le deuxième niveau a été déployé le mois passé. Outre l’ensemble des exigences requises au niveau M1, les applications au niveau M2 doivent satisfaire à une série de critères stricts en matière d’ICT et de protection de la vie privée. Elles peuvent également communiquer avec des applications numériques existantes dans le secteur des soins, par exemple avec le dossier électronique d’un patient. Par l’intermédiaire de MHealth Belgium, les entreprises peuvent notifier leur(s) application(s) pour validation.
Deux applications ont déjà reçu la validation M2 : à savoir une application permettant aux patients et aux prestataires de soins de communiquer entre eux et notamment d’échanger des données et une application pour le suivi et l’accompagnement de patients qui ont subi/doivent encore subir une opération du genou ou de la hanche. Pour trois autres applications, la procédure de validation M2 est en cours.
Etape suivante : le financement
Les administrations de santé élaborent actuellement un modèle de financement pour le troisième et dernier niveau. La ministre De Block : « Ce financement est très important pour donner une place à des applications médicales et d’autres applications mobiles dans l’offre complète d’un traitement. »
En 2017 et 2018, la ministre Maggie De Block a financé 24 projets pilotes dans le domaine mobile health. Dans ce cadre, il est clairement apparu que les applications pouvaient constituer un complément utile pour les patients et les prestataires de soins : pour soutenir la communication entre eux, pour mieux cadrer certains paramètres (par exemple le taux de glucose dans le sang), pour renforcer l’observance des traitements par les patients, etc.
Partena reconnaît l’utilité de MHealth Belgium
La Mutualité Partena est également convaincue de la plus-value des applications mobiles dans les soins de santé. Pour cette raison, elle avait déjà décidé plus tôt d’intervenir, par le biais de l’assurance complémentaire, dans les coûts des applications qui sont validées par MHealth Belgium.
Mobile health vous intéresse ? Lisez aussi l’article "mhealth en période de COVID-19" publié par beMedTech, la fédération belge de l’industrie de technologie médicale.